L'employeur n'est pas tenu d'indexer le budget mobilité. Mais il peut mettre en place un système propre d'indexation.
Le résultat d'une telle adaptation propre à l'entreprise ne peut toutefois jamais dépasser le résultat qu'aurait donné une adaptation du budget mobilité par l'employeur selon l'indice salarial sectoriel.
En cas d'indice salarial sectoriel négatif, l'employeur peut donc être obligé de l'appliquer également au budget mobilité, c'est-à-dire si l'indice propre à l'entreprise est proche ou égal au niveau de l'indice des salaires sectoriel. Par exemple : un employeur indexe le budget mobilité pour la moitié de l'indice sectoriel des salaires. L'indice salarial sectoriel évolue comme suit : +2%, +1%, +3%, -2%. En conséquence, l'indice propre à l’entreprise évolue comme suit : +1%, +0,5%, +1,5%, -1%. Dans ce cas, l'employeur n'est pas obligé d'appliquer l'indexation négative. En effet, l'indice salarial sectoriel est de 103,99 (+3,99%), alors que l'indice propre à l'entreprise, sans indexation négative, est de 103,03 (+3,03%). Si l'employeur suit l'indice salarial sectoriel, alors il devra procéder à une indexation négative.
Le mécanisme d'indexation doit faire l'objet d'un accord entre l'employeur et ses travailleurs. Le même mécanisme d'indexation doit être appliqué au budget mobilité de tous les travailleurs.