Que le travailleur soit en couple ou isolé ne fait aucune différence. Dans les deux cas, il peut financer avec son budget mobilité l’ensemble de son loyer ou des intérêts d’un emprunt hypothécaire pour son logement situé à proximité de son travail.
Pour les couples, le financement du loyer et des intérêts d’emprunts hypothécaires ne doit donc pas se limiter à la part légale du travailleur concerné dans le contrat de location ou l’emprunt hypothécaire pour le logement situé à proximité du travail.
Attention ! Il n’est pas possible de financer deux fois le loyer ou les intérêts d’emprunts hypothécaires avec un budget mobilité (p.ex. le partenaire 1 finance l’entièreté du loyer avec le budget mobilité 1 et le partenaire 2 fait de même avec le budget mobilité 2). Il est en revanche possible de financer les frais de logement via plusieurs budgets mobilité. (par ex. le partenaire 1 finance 50% des frais de loyer via le budget mobilité 1 et le partenaire 2 fait de même avec le budget mobilité 2). La conformité des dépenses du pilier 2 aux conditions légales est évaluée par budget mobilité.
Il incombe à l’employeur de fournir la preuve, en cas de contrôle social ou fiscal, à l’aide de pièces justificatives qui ont été fournies par le travailleur, que les frais de logement ne sont financés qu’une fois avec un budget mobilité. Afin de protéger la vie privée du travailleur et de limiter les charges administratives pour l’employeur, une déclaration sur l’honneur suffit, indiquant clairement que les frais de logement n’ont pas déjà été financés avec un budget mobilité.